Le juste degré de pression pour une performance optimale est relativement délicat à définir. Si le manager met trop de pression sur ses troupes, ces dernières courent vers l'épuisement, s'il en met trop peu, la motivation s'étiole.
Pour améliorer sa façon de manager, il est important de comprendre le lien existant entre la pression ressentie par tout un chacun et sa propre performance.
Par exemple, pour certains, l'efficacité augmente drastiquement à l'approche d'une échéance. Ils sont dans un état propice pour mobiliser toutes leurs ressources et celles des autres afin d'atteindre les objectifs. A l'inverse, lorsque l'échéance est lointaine, certains prennent davantage de temps pour planifier les tâches et ne sont peut-être alors pas au sommet de leur efficacité.
De plus, le flot de projets arrivant à échéance et la pression du quotidien peuvent amener une certaine confusion entre urgence et importance. L'équilibre existant entre le niveau de pression subi et les résultats est ainsi complexe.
La courbe en "U" inversé, dérivée du modèle de Yerkes-Dodson mis au point en 1908 par les psychologues Robert Yerkes et John Dodson, illustre bien cette relation. Elle met en exergue que la tension idéale est celle induisant suffisamment de motivation et de dynamisme sans pour autant créer un stress nocif.
Au sommaire de cette fiche pratique :
- Pression et performance : relation entre ces 2 éléments, modèle de Yerkes-Dodson...
- Trouver le bon niveau de pression :
- Mémo - Synthèse