Tout le monde s’accorde à dire que tout s’accélère, les jours, les mois, les années passent plus vite, tout est devenu urgent au travail, le rythme est devenu très soutenu, les managers enchainent les réunions les unes derrière les autres, on les voit courir dans les couloirs, l’une vient de se terminer alors qu’ils sont déjà en retard à la suivante. Pour avoir un entretien avec son N+2 ou une personne des ressources humaines, il est souvent nécessaire d’attendre au minima 2 semaines, pas de disponibilité avant, les personnes sont surchargées. Très souvent l’ordre de jour d’une réunion n’est pas traité, trop de points à voir, et lorsqu’une personne évoque un point parfois important hors de l’ordre du jour il lui est souvent répondu « on n’a pas le temps ».
Les mots courants dans le monde du travail aujourd’hui : « je n’ai pas le temps », « c’est urgent », « on verra cela plus tard », « je n’ai pas de disponibilité avant 3 semaines », « je suis surchargé », « rappelle-moi plus tard », « je suis débordée » « dépêchons-nous »
Certains reconnaitront leur environnement de travail à travers ces propos, d’autres, tellement immergés dans ce monde, trouveront cela exagéré. Alors j’imagine que des expressions comme « prends ton temps » « posons-nous pour réfléchir » « je suis disponible » « j’ai du temps pour t’écouter » feront prendre la mesure de ce qui est devenu quasi inexistant dans le monde du travail.
Cette frénésie, cette agitation, cette effervescence, cette accélération pour certains est devenue comme une drogue, une dépendance significative d’un dysfonctionnement et souvent les autres sont embarqués dans cette contagion, même une personne d’une nature plutôt calme, posée, finit souvent par se laisser embarquer dans cette course folle.
Sommaire de cette fiche pratique sur le surmenage :
- Pourquoi ne ralentissons-nous pas ?
- Pourquoi ralentir ?
- Des clefs pour ralentir pour le manager et son équipe
- Conseils pratiques pour ralentir